Philippe Belon et Tatsiana
J'étais très triste en 2013, Je venais d'acheter une maison de campagne et ma femme m'a dit vouloir divorcer.
Je n'ai jamais compris pourquoi.
Je ne voulais pas rester seul jusqu'à mon cercueil et je n'ai pas l'âme d'un collectionneur.
J'ai activement cherché une âme sœur. Dans une agence matrimoniale j'ai aperçu les photos de Tatiana.
"Je les vis, je rougis, je pâlis à sa vue ; Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue ; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ; Je sentis tout mon corps et transir et bruler
J'écrivis, on me dit qu'elle était injoignable ; j'insistais, elle me dit que je ne convenais pas.
J'en vis d'autres Françaises, Suisses, Ukrainienne, Russe Biélorusses. Mais nulle ne convenait.
Pour toutes j'étais une passade. Après 20 mois elle m'a écrit pour dire qu'elle regrettait d'avoir si vite mis fin à nos échanges de lettres . Je suis allé la rencontrer, je l'ai invitée, nous nous sommes mariés.
"Si le Bon Dieu l'avait voulu,
"j'aurais connu la Messaline,
"Agnès, Odette et Mélusine,
"et je ne t'aurais pas connue...
"Mais le Bon Dieu n'a pas voulu
"que je connaisse leurs amours,
"je t'ai connue, tu m'as connu
"- gloire à Dieu au plus haut des nues !"
Merci à l'agence Gimeney de Grodno, à sa directrice et à sa charmante interprète.
BELON
Philippe et Tatiyana